Après le tome I de l’Histoire populaire de l’amour au Québec, portrait des mœurs des Premières Nations et de la Nouvelle-France, ce second tome couvre un siècle, de la Conquête en 1760 à l’orée de la décennie 1860.
Aux amourettes en temps de guerre succèdent des mariages catho-protestants avantageux ou scandaleux. De nouveaux loisirs et divertissements favorisent les rencontres. Le romantisme fait évoluer les mentalités, le mariage d’amour — ou, à tout le moins, de l’amour dans le mariage — prend racine. Les Britanniques popularisent la Saint-Valentin et la robe de mariée d’un blanc immaculé. Toujours prompts à convoler et à fonder une famille, les Canadiens français se reproduisent comme des lapins.
L’Église catholique devient « l’institution dominante d’un peuple dominé » et met son nez partout, jusque dans la vie intime des fidèles, mais ne parvient pas à policer complètement les mœurs, à bannir le concubinage, la bigamie, l’adultère, la prostitution ou la simple attirance entre deux célibataires nullement pressés de se marier.
Histoire populaire de l’amour au Québec est un ouvrage de vulgarisation, mais jamais vulgaire, et bourré d’anecdotes souvent déconcertantes — ciel, nos aïeux ! Un passé à partager, parce que l’histoire de la vie privée appartient à tous.