«C’est à travers la littérature que se trouve la survie d’un peuple», affirme Jean Sioui, écrivain d’origine amérindienne. Alors, comment accepter que la majorité des jeunes Québécois entrent à l’université sans même avoir lu une seule œuvre de Anne Hébert, de Réjean Ducharme ou de Michel Tremblay? Par la publication de cet ouvrage collectif, l’UNEQ (Union des écrivaines et des écrivains québécois) entend lancer le débat sur cette question. Arlette Pilote, qui en a dirigé la rédaction, a été enseignante de français au secondaire, conseillère pédagogique, auteure de manuels pour l’enseignement du français et présidente de l’AQPF (Association québécoise des professeurs de français) de 2004 à 2008. Depuis 2009, elle est membre du conseil d’administration de l’UNEQ . Les auteurs des quatre textes qui constituent ce plaidoyer pour un enseignement plus large et systématique de la littérature québécoise dans les écoles du Québec ont tous fréquenté le milieu scolaire québécois, soit pour y enseigner, soit pour y animer des ateliers littéraires.
- Nombre de pages: 72
- Date de parution: 2011
- Éditeur: Fides
- Catégorie(s): Essais, Langue et littérature
- ISBN (papier): 978-2-76213-119-2